samedi 26 mars 2011
dimanche 20 mars 2011
Les conséquences du choix du nucléaire
Le gray (symbole Gy), dans le Système international (SI) d'unités, est l'unité (dérivée) d'énergie massique de radiation absorbée . Un gray est la dose d'énergie absorbée par un milieu homogène d'une masse d'un (1) kilogramme lorsqu'il est exposé à un rayonnement ionisant apportant une énergie d'un (1) joule, 1 Gy = 1 J/kg.
Quand il s'agit d'apprécier les effets biologiques d'une dose, on utilise le Sievert, de même dimension.
Le gray est 100 fois plus grand que l'ancienne unité, le rad, qu'il a remplacé en 1986, 1 Gy = 100 rad.
1/ Conséquence N°1 : le vieillissement des centrales nucléaires
Une centrale a une durée de vie de 30 ans, selon EDF, mais l'usure des composants engendrent des risques d'accidents au fil des années.
Lorsque la centrale a fait son temps, il faut prévoir son démantèlement, c'est à dire sa démolition. C'est une opération difficile et dangereuse :
•la plupart des matériaux qui constituent la centrale sont devenus radioactifs.
•les déchets à très faible activité sont rassemblés dans un site de stockage à Soulaines, depuis 2003. Mais ce site ne sera pas assez grand pour recevoir les énormes volumes de matières irradiées qui constituent les centrales.
•lors des opérations de démantèlement , les travailleurs sont souvent exposés dans des zones très irradiantes. Leur santé est en danger.
2/ Conséquence N°2 : notre corps soumis à la radioactivité
L'industrie nucléaire rejette de la radioactivité dans l'air et dans l'eau (notamment les usines de traitement des déchets).
C'est le cas de La Hague, usine qui retraite du combustible nucléaire. Cette dernière a fait l’objet d’un examen de fond par un groupe d’experts internationaux*. L’étude a montré que les rejets radioactifs des sites de La Hague en fonctionnement normal correspondent à un accident significatif tous les ans. Des émissions qui dépassent de plusieurs ordres de grandeur les émissions autorisées de sites comme la centrale nucléaire de Flamanville, elle aussi en Basse-Normandie.
Même si les pouvoirs publics disent que ces rejets sont inoffensifs, nous en absorbons dans notre corps en mangeant des aliments contaminés. Nous en découvrirons peut être les conséquences dans quelques années.
3/ Conséquence N°3 : des déchets, toujours des déchets !
La France produit beaucoup plus d'énergie que ce dont elle a besoin.
•Ainsi, elle exporte son énergie nucléaire, c'est à dire qu' elle le vend aux pays voisins.
•elle accumule des déchets radioactifs provenant de la production d'énergie dont sa population ne bénéficie même pas.
•Des déchets nucléaires qu'on conservera pendant 24000 ans ! Ces déchets seront enfouis sous terre, sans qu'on ait de solutions pour les faire disparaître.
4/ Conséquence N°4 : risque d'accident nucléaire
Et si il y a un attentat en France, dans une région ou sont implantées des centrales nucléaires ?
La France n'a pas de véritable stratégie en cas de contamination radioactive importante suite à un accident ou un acte de terrorisme, notamment pour l'accueil des blessés irradiés et la décontamination du territoire.
(Selon un rapport de mars 2004, établi à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire.)
*Etude dirigée pour le compte du programme « Scientific and Technological Options Assessment » (STOA) du Parlement Européen 4
Les effets sur le corps humain
Ce sont les effets observés lorsque des radiations ionisantes interagissent avec le tissu vivant en transférant leur énergie aux molécules organiques. La gravité de ces effets dépend du type de radiation (alpha, bêta, gamma ), de la dose absorbée, mais aussi du taux d’absorption et de la radio sensitivité des tissus concernés. Les effets biologiques d’une irradiation rapide sont très différents de ceux d’une irradiation longue. Les premiers entraînent une mort cellulaire et se manifestent en quelques heures, jours ou semaines. Les autres sont mieux tolérés car une partie des lésions sont réparée. Cependant, des doses de radiation trop faibles pour détruire les cellules peuvent néanmoins provoquer des modifications cellulaires dont les conséquences apparaissent au bout de plusieurs années.
EFFETS AIGUS
Les fortes doses de radiations provoquent des lésions caractéristiques. Des doses de plus de 50 grays endommagent gravement le système vasculaire provoquant des oeudèmes cérébraux qui se traduit par un état de choc et des perturbations neurologiques. La mort survient en 48 heures. Des doses de 10 grays à 40 grays provoquent des troubles vasculaires moins graves. La mort survient en une dizaine de jours à cause du déséquilibre affectant la moelle osseuse, par effondrement des défenses immunitaires. Des doses de 5 à 15 grays entraînent la destruction de la moelle osseuse provoquant des infections et des hémorragies. La mort peut survenir 4 à 5 semaines après l’exposition. A l’heure actuelle ; seuls les effets à faible dose peuvent être traités efficacement. En l’absence de traitement, la moitié des personnes ayant reçu de 3 à 5 grays sont condamnées.
EFFETS DIFFÉRÉS
Deux types d’effets somatiques peuvent être distingués selon leur loi d’apparition :
- Ceux qui adviennent obligatoirement chez tous les irradiés dès que la dose a dépassé un seuil, ce sont les effets obligatoires.
- Ceux qui surviennent au hasard parmi une population faible, même aux fortes doses. Ce sont les effets aléatoires.
La mortalité cellulaire (effet obligatoire)
Les conséquences de la mortalité cellulaires interviennent quand un grand nombre de cellules du même tissus sont détruites. Les effets précoces se manifestent quelques jours à quelques semaines après l’irradiation de tissus se renouvelant rapidement.
- La mort des cellules de la peau provoquant des brûlures radiologiques avec pertes de cheveux et de poils. Les premiers signes sont constatés dès que la dose dépasse 5 grays. Le pronostic dépendra comme pour toute brûlure de la profondeur et de l’étendue, on parle d'erythème. Autour de 20 grays, on observe des desquamations humides (affection de la peau avec apparition de vésicules) et arrivé à 50 grays on observe des nécroses.
- L’atteinte des cellules du sang conduit à l’aplasie médullaire, qui correspond à la destruction des éléments figurés du sang ( globules blancs, globules rouges et plaquettes ). Les premiers signes sont notés au-delà de 1 gray.
- L’atteinte des cellules de l’intestin entraîne une forte diarrhée avec déshydratation au-delà de 7 grays. Lorsqu’une quantité importante d’iode radioactif est incorporée dans l’organisme, l’iode se fixe préférentiellement dans les cellules thyroïdiennes.
Conséquences des mutations d’ADN (effets aléatoires)
Les effets biologiques cités précédemment résultent en majorité de modifications chimiques du matériel génétique de la cellule, modifications qui sont classées en 4 catégories (schéma) :
- effet direct avec excitation, c’est-à-dire une ionisation du substrat avec un électron capturé par les bases azotées ;
- effet indirect avec radiolyse de l’eau et apport d’oxygène ;
- cassure d’une chaîne dans l’ADN.
Ce sont des effets aléatoires découverts en partie par le généticien Muller en 1928.
Les conséquences des mutations de l’ADN conduisent parfois au développement d’un cancer. Cet effet apparaît plusieurs années à dizaines d’années après l’irradiation et le cancer se développe chez un petit nombre de personnes dans une population irradiée. Cet effet survenant de manière aléatoire est appelé stochastique. Cependant rien ne permet de différencier les cancers radio induits des cancers d’autres origines. La gravité n’est pas fonction de la dose, seule leur fréquence en dépend. Ils peuvent être observés à dose très faible. Pourtant, chez l’homme, un excès de cancer n’a été constaté selon les sources qu’à des doses supérieures à 0,05 ou 0,2 Gy.
L’événement initiateur du cancer se produit au niveau de l’ADN. Selon l’apport d’énergie au cours de l’ionisation avec des électrons, la molécule d’ADN peut subir différents types de dommages et se casser en un ou plusieurs endroits. Des mécanismes enzymatiques de réparation sont alors capables de rétablir l’intégrité de la molécule. Leur efficacité dépend de la densité des lésions ainsi que de leur nature. Un contrôle cellulaire permet d’augmenter le nombre d’enzymes de réparation mais aussi de la durée de leur intervention. Il agit par l’induction de gènes de réparation et l’arrêt du cycle de division cellulaire. Récemment, un autre mécanisme a été mis en évidence : la cellule fortement lésée peut provoquer sa propre mort en activant des gènes suicides. C’est la mort programmée ou apoptose. Si la liaison a échappé à tous ces mécanismes, elle conduit à une mutation irréversible qui est fixée dans le génome, après division de la cellule touchée. Un seul événement est insuffisant pour entraîner un cancer. D’autres facteurs (génétiques, environnementaux) favorisent la multiplication des cellules mutées et l’acquisition de nouvelles mutations menant au cancer.
La capacité de division de la cellule mutée dépend de la nature du tissu. Le tissu à l’origine des cellules sanguines est constitué de cellules qui se multiplient en permanence. Une cellule mutée mènera rapidement par division d’une population de cellules identiques mutées, un clone. Si la cellule souche de l’ensemble de ces tissus est touchée, le clone peut mener à une leucémie aiguë, dit leucémie aiguë lymphoïde (LAL). Les leucémies apparaissent parfois assez tôt, dès 2 ans après l’irradiation.
Les cellules du poumon se renouvellent peu et lentement. Une cellule mutée n’est pas menée à se diviser dans les conditions physiologiques normales. Si la mortalité cellulaire est forte, des mécanismes de compensation induisent la multiplication des cellules résiduelles, qu’elles soient intactes ou mutées, augmentant ainsi la probabilité d’obtenir des clones. La mutation des cellules souches bronchiques est susceptible d’être le point de départ de la plupart des types de cancers pulmonaires. Ces tumeurs apparaissent tardivement, plus de dix ans après l’irradiation. La mortalité cellulaire peut être d’origine radiologique mais d’autres facteurs environnementaux, dont le plus important est le tabac, conduisent à une destruction cellulaire et favorisent de ce fait l’émergence de clones.
La fonction thyroïdienne, importante à tout âge, est encore plus sollicitée chez l’enfant que chez l’adulte. L’incorporation d’iode radioactif chez l’enfant conduit à une plus grande probabilité de former des clones mutés. Que l’irradiation soit externe ou interne, un excès de cancers thyroïdiens est observé chez le sujet jeune.
Les effets héréditaires, quelle qu'en soit l'origine, sont dus à une mutation dans une cellule reproductrice, ovule chez la femme et spermatozoïdes de chez l'homme, suivi de la formation d'un oeuf fécondé donnant naissance à un enfant porteur de la mutation. Parmi les mutations créées par les rayonnements, certains concernent des caractères " dominants " c'est à dire devant s'exprimer dès la première génération, même lorsqu'un seul géniteur est atteint, tandis que d'autres peuvent affecter des caractères " récessifs ", qui ne s'expriment que lorsqu'ils se trouvent en double dans la cellule de l'embryon. Autrement dit, les chromosomes étant par paires, dont l'un des éléments provient de la mère et l'autre du père, il faut qu'il y ait réunion fortuite de deux mutations portant sur des caractères se correspondant pour que l'anomalie devienne visible. Une cellule mutée a une faible probabilité d'être fécondée. Par ailleurs, la viabilité de l'embryon est soumise naturellement à une forte sélection. La combinaison de ces deux systèmes de protection fait qu'un excès d'effets héréditaires radio induits n'a jamais été constaté, même dans des populations qui ont montré un excès de cancers comme chez les survivants des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki au Japon. Les effets de la radioactivité sont donc très variés et pour certains, irréversibles. Cependant, que ce soit une simple brûlure de la peau due à la destruction de certaines cellules à un cancer du poumon ou de la thyroïde, tous ces effets demandent une absorption extrêmement importante de radiation.
Lorsqu’une quantité importante d’iode radioactif est incorporée dans l’organisme, l’iode se fixe préférentiellement dans les cellules thyroïdiennes. La mort de ces cellules qui en résulte diminue la capacité de fonctionnement de la glande et se traduit par une hypothyroïdie. La dose responsable d’une hypothyroïdie est liée au fonctionnement de la thyroïde, la dose seuil est d’environ 10 Gy.
Ces effets sont réversibles s’il reste suffisamment de cellules pour reconstituer le tissu. Des traitements appropriés favorisent cette régénération.
Les effets tardifs surviennent plusieurs années à dizaines d’années après l’irradiation de tissus se renouvelant plus lentement. Ce sont par exemple la fibrose radio-induite et la cataracte. Le tissu conjonctif qui forme la structure des organes et leur apporte les vaisseaux sanguins et les nerfs est remplacé par un tissu très dense, rigide, qui n’assure plus sa fonction de nutrition. La fibrose radio-induite peut atteindre tous les organes : peau, poumons, etc. Les premiers signes sont observés au-delà de 12 Gy. La cataracte due à l’opacification du cristallin est susceptible de se manifester si l’oeil est touché directement par l’irradiation. Il n’y a pas de réversibilité spontanée, le traitement est palliatif pour la cataracte.
Voir aussi : http://www.santenews.eu/2011/03/16/accident-nucleaire-de-fukushima-quel-impact-sur-la-sante/
jeudi 17 mars 2011
La médecine naturelle bientôt interdite en Europe pour faire encore plus de profit
http://www.defensemedecinenaturelle.eu/
mercredi 16 mars 2011
lundi 14 mars 2011
samedi 12 mars 2011
vendredi 11 mars 2011
jeudi 10 mars 2011
Badinter
Ca va être dur, tu crois,
Entre untel ou celui-là,
Mais encore plus que le choix, on a surtout l'embarras.
On avance, on avance
Sans savoir où l'on va,
Par dépit, faut choisir pour contourner le pire.
Ca va être dur, je crois
Entre l'utile, le nécessaire,
Le geste futile ou le doigt contestataire.
On avance, peur au ventre,
En toute sécurité,
Mais si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer.
Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer,
Ca va être dur mais je sais déjà,
Ceux qui n'auront pas ma voix.
Ceux qui n'auront pas voix.
Ca va être dur, tu vois ,
Le même refrain répété
Chacun se la joue solo histoire de s'afficher.
On avance, ça balance
C'est l'image avant tout,
La pensée est en berne quand le discours reste flou.
Ca va être dur, je vois
Dans le marc d'un café,
On n'y voit jamais plus clair que dans la boue des affaires.
On avance et méfiance
À l'approche de la date,
Au vote à réaction dans la dernière ligne droite.
Si la peur fait bouger, elle fait rarement avancer
Ca va être dur mais je sais déjà,
Ceux qui n'auront pas ma voix.
Ceux qui n'auront pas ma voix
On avance et méfiance
À l'approche de la date,
Au vote à réaction dans la dernière ligne droite.
Ca va être dur, tu crois,
Parce qu'au rythme où ça va.
Ca fait rarement avancer
Elle fait rarement avancer
Si la peur fait bouger,
Elle fait rarement avancer
Ca va être dur mais je sais déjà
Ceux qui n'auront pas ma voix
Ca va être dur mais je sais déjà
Ceux qui n'auront pas ma voix.
Ceux qui n'auront pas ma voix.
No One Is Innoncent - La peur 2007
mardi 1 mars 2011
Nourriture moderne
manger peut il nuire a la sante 1/5
envoyé par Amazir2Bejaia. - Plus de vidéos de blogueurs.
La contamination généralisée de l’environnement (air, eau de pluie, eau de boisson…) et de la nourriture par les pesticides rend inévitable la contamination de l’être humain par ces mêmes pesticides.
Les pesticides le plus souvent retrouvées dans les organismes humains sont bien sûr les pesticides les plus persistants et qui possèdent des propriétés de bioaccumulation [ ces pesticides se concentrent dans les graisses à des teneurs de plus en plus importantes au fur et à mesures qu’ils remontent la chaîne alimentaire].
Depuis 1980, plus de 150 études réalisées dans 61 pays et régions du monde ont trouvé des POPs dans les tissus adipeux dans le cerveau, dans le sang, dans le lait maternel, dans le foie, dans le placenta, dans le sperme et dans le sang du cordon ombilical des êtres humains dont de nombreux pesticides (1).
- Une étude réalisée en 1999 aux Etats Unis a permis de mettre en évidence la présence de résidus de pesticides organophosphorés (pesticides à base de phosphore) dans les urines . Toutes les personnes testées avaient des traces de ces pesticides dans leur organisme (2).
- Les pyréthrinoïdes sont des insecticides utilisés en agriculture et aussi en horticulture. Ils sont utilisés également comme insecticide domestique. Une étude allemande publiée en mars 2001 s’est intéressée aux métabolites (produits de dégradation) de ces pesticides dans les urines d’un large échantillon de la population urbaine de Francfort (3). Les personnes retenues pour l’expérience n’étaient pas exposées à ces pesticides de par leur profession ou à la maison.
Une étude réalisée en 1998 en Australie a mis en évidence la transmission de résidus de pesticides (et d’autres polluants) de la mère à l’enfant pendant la grossesse (4).
Résultat : On a trouvé une moyenne de 3 pesticides chez chaque bébé (de 1 à 6).
Une autre étude, menée à Los Angeles, aux Etats-Unis cette fois, à montré, dans 30% des cas étudiés, la présence de DDE (produit de dégradation du célèbre pesticide DDT) dans le liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus pendant la grossesse (5).
REFERENCES
1 : Chemical Trespass, a toxic Legacy. WWF-UK. July 1999.
2 :“National Report on Human Exposure to Environmental Chemicals.” Center for Disease Control and Prevention, National Center for Environmental Health, Division of Laboratory Sciences. Atlanta, Georgia. Mars 2001. (www.cdc.gov/nceh/dls/report)
voir aussi :
- “Biological Monitoring Survey of Organophosphate Pesticides Exposure among Preschool Children in the Seattle Metropolitan Area” Chenshang et al. Env. Health. Perspective vol 109. n°3. march 2001.
3 : “Metabolites of Pyrethroïd Insecticides in an Urin Specimen : current exposure in an urban population in Germany.” U.Hendorf and J. Angerer. Env. Health. Perspectives. Vol 109. n°3. mars 2001.
4 : “Environmental pollutants in meconium in Townsville”, Australia. Deuble L, Whitehall JF, Bolisetty S, Patole SK, Ostrea EM* and Whitehall JS. Department of Neonatology, Kirwan Hospital for Women, Townsville. (* : Department of Pediatrics, Wayne State University, Michigan.)
et :
-Whyatt, RM, Barr, DB. Measurement of organophosphate metabolites in postpartum meconium as a potential biomarker of prenatal exposure : a validation study. Env. Health Perspectives : 2001, 109(4), 417-420.
5 : C.L Hughes, W.Foster, , Cedars-Sinai Medical Center, « Man made chemicals in the amniotic fluid of unborn babies ». Communication, 14th june 1999.
Inscription à :
Articles (Atom)