mardi 4 janvier 2011

Cameroun, guerre Française; Il faut le savoir :

http://www.rue89.com/2011/01/01/cameroun-1955-1962-la-guerre-cachee-de-la-france-en-afrique-183142

Vidéo 1 :
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Vidéo 2 :
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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Cameroun fut placé sous tutelle de l'Organisation des Nations unies qui déléguèrent cette tutelle à la France et à l'Angleterre.


L'adoption par la France des Constitutions de 1946 et de 1958 permit aux populations locales de participer à la gestion du pays. Ainsi des assemblées locales furent créées. D'abord l'Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) en 1946, qui devient en 1952 l'Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM) et enfin, en 1956, la France accorde l'autonomie interne au Cameroun Français et l'assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCM).

Par ailleurs, des élus camerounais furent envoyés en France représenter leur pays à l'Assemblée nationale française, à l'Assemblée de l'Union française et au conseil économique. C'est aussi le début des syndicats indigènes.

La question de l'indépendance et de la réunification fut posé dès 1945 par l’UPC, parti nationaliste d'inspiration marxiste créé officiellement le 10 avril 1948, mais existant auparavant de manière informelle.

Cette indépendance était refusée par de nombreux colons français qui suites aux conclusions de Brazzaville (sommet sur le devenir des colonies françaises), décidèrent de créer, le 15 avril 1945, l'Association des Colons du Cameroun (ASCOCAM). Cette association avait pour but de s'opposer aux résolutions de Brazzaville. Des affrontements violents eurent lieu entre membres de l'OSCOCAM et indigènes en septembre 1945.

Par la suite, la France autorisa également la création de partis politiques hostiles à l'UPC comme ESOCAM, l'INDECAM et la BDC, car elle était opposée, en 1948, à l'indépendance du Cameroun.

Ces nouveaux partis empêchèrent l'UPC d'avoir la majorité à l'assemblée territoriale.



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