dimanche 9 janvier 2011

La révolution Française organisée par les bourgeois, pas par le peuple.

http://mapage.noos.fr/moulinhg03/revolution.frse/revol.bjse.html

Au début du XXe siècle, on entendait la Révolution française comme “révolution bourgeoise” dans le sens où la direction politique de la révolution serait restée bourgeoise, passant d’une fraction de la bourgeoisie à une autre. Les tâches de cette révolution auraient été accomplies par les coups de bélier portés par le mouvement populaire, considéré comme non-pensant, et se trouvant donc dans l’incapacité d’avoir un quelconque rôle dirigeant.

Toutefois, comme il s’agissait d’une “ révolution bourgeoise”, on rechercha l'existence d'un embryon de “prolétariat”. Et l’on interpréta alors la présence des Enragés, des Hébertistes, des Babouvistes, comme de petits groupes “communistes”, esquisse du mouvement futur, celui de la “révolution prolétarienne”.

http://revolution.1789.free.fr/page-9.htm

À Paris avant la Révolution française, la qualité de bourgeois était indispensable pour pouvoir y exercer non seulement des fonctions publiques liées à la ville, comme prévôt des marchands, échevin ou consul, mais aussi pour entrer dans certaines corporations.
La qualité de bourgeois de Paris donnait des privilèges presque égaux à ceux de la noblesse, tel que le droit d'avoir des armoiries timbrées, de porter l'épée ou d'être exempt de la taille.
Pour devenir bourgeois de Paris, il fallait selon l'article 173 de la coutume de Paris y habiter durant un an et un jour, payer les taxes de la ville, contribuer à la charité publique, s'armer à ses frais pour pouvoir participer à la milice urbaine et bien sûr soumettre une demande de lettres de bourgeoisie auprès du Magistrat de la cité.
La qualité de bourgeois de Paris a été peu étudiée tant du point de vue historique que sociologique, contrairement à des villes de moindre importance. Selon Laurence Croq, qui a consacré une thèse à l'étude de la notion de bourgeois de Paris au XVIIIe siècle, cette qualité aurait un caractère « polymorphe ».
Les généalogies des familles bourgeoises de Paris sont encore mal connues tout comme le nom des familles qui peuvent prétendre en faire partie.


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